Le pari du bonheur

l'univers graphique et poétique d'Aline de Pétigny

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La folle virée

Ah ! Que de bons moments nous passons à rencontrer, échanger avec de nouvelles personnes, de nouveaux amis ! Partir ainsi à l’aventure de la rencontre, à l’aventure des autres, est riche, doux, pétillant ! Dormir chaque soir dans un lieu nouveau, savoir que nous sommes accueillis chaleureusement, partager, découvrir des familles, leur manière de vivre quelques fois bien différentes mais à chaque fois riche… Quel plaisir !

Quel plaisir que ces soirées sur l’intuition, à chaque fois si diverses puisque jamais les mêmes personnes ! L’intuition sert de fil rouge, mais sur un tel thème, on peut partir vers tous les sujets de vie ! Et puis une envie de continuer le lien, de se revoir, de se dire que ce n’est pas juste une fois en passant. Le lieu est déjà trouvé pour la rencontre toutes et tous ensemble, ou presque ! Reste la date, dans le mois de mars à caler ! Quelle belle virée que cette virée folle, la première, mais certainement pas la dernière !

EnVie

Le jardi-nage

L’ennui

J’ai peur

Aimer qui je suis

prendre le temps de faire ce qu’on aime

Penser à chanter

Des fois la vie c’est fatigant…

La grande peur du Rien

Ne rien faire,

c’est mal,

soufflent ses fantômes.

 

Si tu ne fais rien,

tu n’auras rien

et ne rien avoir

c’est la pauvreté,

la misère,

lui murmurent ses ombres.

 

Si tu ne fais rien,

tu n’auras rien

et surtout,

tu ne seras rien !

lui chuchotent ses chimères.

 

Si tu es Rien,

personne ne peut t’aimer.

On n’aime pas Rien.

lui répètent sans cesse

ses ténèbres.

 

Voilà pourquoi

elle a grand-peur du Rien !

Le Rien l’obsède.

Il est partout,

il me guette,

me cherche,

pense-t-elle

tout en évitant de penser à Rien.

 

Le grand Rien,

c’est personne à ses côtés.

 

Le grand Rien,

c’est la mort !

 

Ses peurs sont là.

Grandes devant elle.

 

Elle vacille,

se met à faire tout

et n’importe quoi

pour ne pas faire Rien !

 

Ses peurs sont là

grandes devant elle.

Mais, pour la première fois,

elle regarde son courage qui est là, près d’elle.

De ses deux mains, elle le prend, l’embrasse,

et avec lui,

grâce à lui,

elle enjambe ses peurs.

Ce n’est pas rien d’enjamber ses peurs,

croyez-moi !

 

Et après ?

Après c’est incroyable comme elle se sent grande !

Si grande !

 

Elle regarde alors le paysage que ses peurs lui cachaient.

Elle s’assoit, son courage près d’elle,

et d’un grand souffle, elle se vide de tous ces petits riens

qui l’encombraient, lui pesaient.

Une fois vide de ses riens, elle prend conscience qu’elle est pleine de Tout.

Alors, elle peut faire rien,

sans peur

elle peut n’avoir rien,

sans crainte,

car elle sait.

Elle sait qu’Elle est.

Aline de Pétigny – 9 avril 2020

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