Le pari du bonheur

l'univers graphique et poétique d'Aline de Pétigny

“Paréidolions” !

Beaucoup de choses sont une question de point de vue. Notamment les taches !

Eh oui !

Les taches sont vues comme quelque chose de sale, de laid, quelque chose qu’il faut nettoyer…

Mais si nous posions notre regard différemment ?

Si nous nous amusions à “paréidolier” ?

La paréidolie est l’art de voir des personnages, des images là où il n’y en a pas vraiment !

Il y a en face de chez moi une tache sur un mur.

Tous les soirs, en fermant mes volets, je regarde ce dessin.

Car pour moi, ce n’est pas une tache, mais de l’art de rue que les intempéries, la peinture qui s’en va, ont créé là, juste en face de chez moi pour que je puisse, en fermant mes volets tous les soirs, voir ce drôle de bonhomme qui me fait « chut… »

Et si beaucoup de choses dans la vie étaient pareilles à ces taches qui deviennent dessins, œuvres, par la magie du regard et des crayons ?

Si, au lieu de voir une tache, un problème, on y voyait autre chose ?

Une expérience, un apprentissage, une solution cachée…

La vie serait peut-être plus belle…

“Paréidolions” donc !

Hélène… LN… La Nignonne

J’ai souvent écrit pour mes enfants. Là, j’ai écrit pour ma maman, pour la petite fille qu’elle a été. Je suis partie sur l’envie de lui écrire une histoire qui aurait peut-être pu faire la différence pour l’adulte qu’elle a été. J’avais déjà écrit il y a des années une histoire, la fourmi Rikiki, pour la petite Hélène qu’elle était, (car nous sommes toujours l’enfant que nous avons été…)

Ce personnage d’Hélène est né, en ce début d’année, après le départ de ma maman, Hélène, tout en douceur, vers un nouveau monde .

Elle était très proche de l’enfance, des enfants, des petits. Je sais qu’elle aurait aimé cette histoire… tout simplement parce que c’est moi qui l’ai écrit et dessinée…

Retrouvez cette histoire dans l’onglet gratuit du site www.pourpenser.fr

Questionnement

Ce matin, je viens de comprendre quelque chose !

Dans le monde du livre, apparemment, une femme vaut deux hommes !

Je m’explique :

Je regardais il y a quelques jours le site du salon Livre en marche. Sur le site on peut voir les auteurs invités en 2022 : 40 hommes et 22 femmes.

Je mets un mot au salon LEM, Livres en marche pour leur demander comment ils arrivent à un tel chiffre… à ce jour pas de réponse…

Vous me direz, il n’y a peut-être pas grand chose à répondre !

Aujourd’hui je reçois le Journal de la Vendée, le supplément concernant le Printemps du Livre à Montaigu. 10 auteurs invités : 7 hommes, 3 femmes… 

Je continue ma lecture, sélection prix ouest, 6 auteurs sélectionnés : 4 hommes, 2 femmes.

L’année dernière c’était un salon débutant en Pays de la Loire qui respectait bien lui aussi ce quota : 2 hommes / 1 femme, histoire de bien être dans les clous de ses aînés !

Ces salons sont payés par les Régions si je ne me trompe pas… J’aimerais que l’argent public profite aussi bien aux femmes qu’aux hommes, que l’argent public mette aussi bien en valeur, en lumière, les femmes que les hommes. 

J’aimerais être un homme pour signer ce mot au masculin, pour dire aux femmes invisibilisées que moi, homme, je les soutiens. 

Le chiffre serait en défaveur des hommes, je serais là tout pareil.

Oui, là tout de suite, j’aimerais être un homme pour dire à ces hommes et femmes qui font les salons : mais que se passe-t-il dans vos têtes pour arriver à de tels chiffres ? Je me dis que je serais peut-être plus entendu… entendue… Mais chut… ne parlons pas trop fort pour ne pas déranger ces messieurs !

Apparemment dans le monde du livre, une femme vaut deux hommes !

La goutte d’eau

Un fait peut ne pas être violent en lui même. Mais sa répétition usante, incessante, son entêtement à exister cela peut être violent.


25 auteurs invités à un salon du livre,

13 autrices invitées à ce même salon. 

Le fait en lui-même ne me met pas en danger, n’est pas catastrophique, loin s’en faut. Mais quand ce fait revient obstinément dans la vie, que l’on s’y retrouve confronté sans le vouloir, qu’il est bien présent… alors cette violence qui ne dit pas son nom, cette violence silencieuse, acceptée, propre sur elle,  est là, bien réelle.

Alors que dois je faire ? Me taire ? Qui ne dit rien consent. Je ne peux relever chaque fois le fait, mais je ne peux pas me taire.
En parlant, quelque soit ma façon de souligner le problème, je vais être perçue comme violente, puisque dérangeante. La violence du fait va être gentiment balayé d’un revers de main, mais la violence, même mesurée, de mes propos va être retenue.
Sachant cela, puisque l’ayant vécu pas mal de fois, que dois-je faire ? Me taire ? Je ne sais pas le faire. Parler ? Au risque de n’être pas entendue ? Car déranger c’est quelque part être inaudible… Le propos est parasité par les émotions de part et d’autre : la colère, la culpabilité, la honte, la rancœur… Malgré cela, oui, je vais parler. Je ne peux consentir à cette violence invisible, quotidienne, acceptée, propre sur elle.
Certains me percevront comme une féministe acharnée, comme quelqu’une qui exagère, grossit les faits. Pourquoi pas … mais le fait est que si vous comptez la présence des femmes invitées dans certaines manifestations, la présence des chanteuses à la radio, le nombre de femmes a une table ronde, la représentation des femmes ici ou là… si vous portez votre attention sur ce sujet… vous percevrez alors, peut être, cette violence silencieuse, cette violence usante, entêtante…
J’assume ma violence par rapport au monde, ma non-soumission, ma brutalité, mon mordant. Cela fait partie de moi. Je ne sais pas faire face autrement à la brutalité de certains faits qui s’entêtent alors qu’il serait si facile de les changer pour le mieux de toutes et tous. Face à cela on oublie facilement ma douceur, ma compréhension, ma tendresse, mon accueil, ma générosité.
Mais que ma violence ne fasse pas oublier la violence des faits. 

Editions Pour penser à l’endroit !

Trois contes écrits en quelques jours, une illustration reprenant mes dessins d’enfance, une évidence que l’auto-édition était le chemin à prendre… C’est ainsi qu’est né ce livre, en septembre 1999. Pour la petite histoire, c’est Freddy qui l’a imprimé à l’époque. Et c’est Xavier qui était le commercial de l’imprimerie. 23 ans plus tard, c’est toujours Xavier et Freddy qui nous accompagnent ainsi que l’équipe de BDM.

Trois contes pour un livre.

“La princesse et la bergère” qui aborde le sujet du bonheur simple. 

La simplicité volontaire, aller vers où nous porte notre cœur, l’importance de l’essentiel. Un thème évident pour moi il y a 23 ans, et je pense encore plus important aujourd’hui.

“La robe invisible”, sur le deuil. 

Ah ! comme j’ai pleuré en écrivant cette histoire ! Je ne peux d’ailleurs la lire à haute voix, les larmes reviennent. Mes grands-mères étaient là sans aucun doute possible, près de moi, pour que je pleure ainsi. Combien d’adultes j’ai vu avoir peur de cette histoire. Aborder la mort avec un enfant, n’est-ce pas trop dur ? Mais je pense que ces personnes, pour la plupart, avaient plus peur de leurs réactions que celles de leur enfant !

C’est une histoire de tous les possibles qui peut-être vue de plusieurs façons. A chacun ses croyances… 

“Victor le petit ours qui pensait à l’envers” parle de la confiance en soi. 

Combien d’enfants ont appris avec cette histoire à « penser à l’endroit », c’est à dire à commencer les choses en se disant qu’ils vont y arriver ?

J’ai écrit cette histoire en pensant à mon fils ainé, mais je suis bien incapable d’expliquer comment cette idée de « penser à l’endroit » m’est venue, mais c’est cette histoire qui va donner, trois ans plus tard, en 2002, son premier nom à la maison d’édition : Editions Pour penser à l’endroit, avec « à l’endroit’ bien sûr toujours écrit… à l’envers !

Pourpenser a 20 ans et je vous raconte

chapitre 1 –

Tout voyage commence par un premier pas.

mémo philo –
Feuille de la première impression du livre
« La princesse et la bergère et deux autres contes »

Pourpenser n’a pas vraiment 20 ans, plutôt 23 ans si on inclut, et il faut les inclure, les trois années d’auto-édition. 

Tout à commencé en 1999 par une amie qui m’a demandé d’aller lui chercher un livre dans une librairie de développement personnel à Nantes. Je ne sais pourquoi, spécialement ce jour-là, j’ai eu envie de demander à la libraire ce qu’elle avait comme livre pour les enfants sur des sujets tels que le bonheur, la mort, la confiance.  Elle m’a proposé un seul livre qu’elle a pris derrière son comptoir. C’était un livre que l’on voyait partout à l’époque. Il a eu beaucoup de succès, grâce à ses illustrations colorées et sa belle couverture qui brillait ! Mais l’histoire, pour la résumer, était celle d’un poisson qui s’arrachait ses écailles pour les donner et ainsi avoir des amis. 

C’était le seul livre qu’elle avait pour les enfants. Et ce qui était transmis à travers ce livre sur la façon de se faire des amis ne m’emballait pas ! J’étais même étonnée de le voir dans une telle librairie. 

J’ai donc fait une deuxième librairie. Même question. La personne m’a alors proposé des contes bretons avec l’Ankou. 

Je n’ai rien contre les contes bretons. Mais ce n’était pas du tout ce que je lui demandais. 

Je suis donc rentrée chez moi et durant quatre ou cinq jours, peut-être un peu plus, je ne sais plus, j’ai écrit trois contes.

“La princesse et la bergère” qui aborde le sujet du bonheur simple. 

“La robe invisible”, sur le deuil. 

“Victor le petit ours qui pensait à l’envers” qui parle de la confiance en soi. 

Avant cette date, j’ai régulièrement dit que jamais au grand jamais je m’auto-éditerais. 

Mais là, j’ai su que c’était le chemin à prendre et la facilité avec laquelle il s’est tracé m’a confirmé mon choix… Était-ce vraiment mon choix ? Quelquefois j’en doute !

Une amie à qui je parle de mon projet et qui quelques jours plus tard me fait rencontrer un imprimeur de ses amis qui me dit alors aussitôt  : « ça me plaît. J’imprime et tu me paies quand tu peux. »

Quand le chemin s’ouvre si facilement il serait absurde de ne pas le prendre.

C’est ainsi que fin 1999 paraissait la princesse et la bergère et deux autres contes. 

Pourpenser commençait à exister, pas encore une maison d’édition, mais c’était le début. 

Visite à Ophélie, à Terre vivante


Quel plaisir de revoir Ophélie après deux ans sans se voir sur les salons !

Je connais Ophélie derrière le stand des éditions Terre Vivante, mais la voir dans son élément naturel, en pleine nature, quel bonheur ! La vraie nature d’Ophélie est de conter, d’inventer des histoires, de les chuchoter à l’oreille des petits mais aussi des grands.

Elle est donc conteuse et animatrice à Terre Vivante, le lieu !

Et quel lieu ! 

Nous avons eu juste le temps, avant que la pluie n’arrive, de nous promener dans ce site à la fois simple et riche.

Si d’aventures vous avez l’occasion, n’hésitez pas à faire un petit détour pour écouter Ophélie…

Rencontrer, traverser, partager…

Rencontrer des personnes que nous ne connaissons pas et comme par magie, se dire que certaines sont déjà des ami-es.

Traverser la France et se dire que point n’est besoin d’aller plus loin pour voir de beaux paysages, surprenants, grandioses, touchants.

Partager des soirées en partant sur le thème de l’intuition mais sans trop savoir où cela va nous mener, et à chaque fois se dire qu’il n’y a pas une de ces soirées qui ressemble à une autre.

Revoir des amies que je n’ai pas vu depuis deux ans, (on se voyait en salon !), se serrer dans les bras, s’embrasser, se toucher, se regarder.

Et se dire que quand même, le mieux dans la vie ce sont ces relations humaines, chaleureuses, douces, où l’on partage, des fois sans beaucoup de mots, l’essentiel.

Entre chez Eve et Audrey

Visite chez Charlie et Belinda ! … et Joëlle…

Aujourd’hui j’ai rencontré Charlie  et Belinda !

Ils habitent avec Joëlle.

Je n’ai pas rencontré Belinda, tout de suite, sans doute un peu timide elle s’était cachée.

Quel plaisir de papoter avec eux, de s’assoir et de partager un chocolat chaud !

Ils m’ont confié que, régulièrement, ils racontaient à Joëlle leurs aventures, leur joie, leur tristesse, leur colère… tout… 

Joëlle n’avait pu s’empêcher de les dessiner et de poser leurs histoires sur le papier.

Au début, bien sûr Belinda et Charlie avaient été surpris, mais Joëlle avait l’air tellement heureuse de son idée qu’ils avaient accepté de voir leurs aventures transformées en livres !

La folle virée

Ah ! Que de bons moments nous passons à rencontrer, échanger avec de nouvelles personnes, de nouveaux amis ! Partir ainsi à l’aventure de la rencontre, à l’aventure des autres, est riche, doux, pétillant ! Dormir chaque soir dans un lieu nouveau, savoir que nous sommes accueillis chaleureusement, partager, découvrir des familles, leur manière de vivre quelques fois bien différentes mais à chaque fois riche… Quel plaisir !

Quel plaisir que ces soirées sur l’intuition, à chaque fois si diverses puisque jamais les mêmes personnes ! L’intuition sert de fil rouge, mais sur un tel thème, on peut partir vers tous les sujets de vie ! Et puis une envie de continuer le lien, de se revoir, de se dire que ce n’est pas juste une fois en passant. Le lieu est déjà trouvé pour la rencontre toutes et tous ensemble, ou presque ! Reste la date, dans le mois de mars à caler ! Quelle belle virée que cette virée folle, la première, mais certainement pas la dernière !

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